la forêt nous enveloppe
lorsqu’on la taît
solidement désséchée
sa douleur s’estompe
peu à peu
nos gestes immobiles
entaillent
la beauté de ses cimetières
qui
souffrent trop
le vide
de nos mensonges
notre silence tiédit
nécessaire amibe
et fade moteur terroriste
de nos coeurs
montréal s’enchaîne
sous ses allures de métropole
elle devient de plus en plus collante
montréal est sado-maso
ne pas crier
surtout
ne pas crier
le roulement luisant du prix
nous arrache les paumes
désagrégation consciencieuse de nos êtres
l’intermédiaire à la machine ;
l’assomoir de la politique
nous dépaysent
notre mouvement effréné
conjure
notre intelligence
n’écoutes plus
cesses de délirer timidement
donnes-moi ta main
et dansons
avant que la musique s’arrête
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